19/03/2011 20:30

Soirée Rock
Nickel Pressing / The Chap / James Chance...




19/03/2011 20:30

Nickel Pressing

Lauréat du Tremplin Musiques Actuelles, choisi parmi des groupes du Grand Lyon organisé en partenariat par la MJC et le Conservatoire de Musique de Vaulx-en-Velin.

"En seulement cinq morceaux, Nickel Pressing refonde les limites du rock et devient le projet le plus excitant de cette fin d’année."
Ground Control To Major Tom

 "Leurs morceaux libèrent une fougue bariolée qui redonne des couleurs."
Longueur d'Ondes

"Rafraîchissant, débridé, porté par une folie douce : le trio jette un grand coup de pied dans la fourmilière."
La Magic Box

"Un EP aussi déroutant que précieux."
Not For Tourists Paris

 "Une claque qu'on n'a pas vue venir. (...) Vivement une suite !"
L'Oreille de Moscou

avec

  • Pierrick Monnereau (violon, machines),
  • Gaël Monnereau (basse, machines),
  • Yann Sandeau (batterie, machines)

En partenariat avec le Conservatoire de Musique de Vaulx-en-Velin, la MJC et le Centre social du Grand Vire.
my space du groupe


Nickel Pressing joue dans une laverie automatique

19/03/2011 21:15

The Chap

Groupe paneuropéen de pop moderne basé à Londres et Berlin, The Chap a commencé sa carrière au début de la dernière décennie. Dans leur improbable (du moins pour tout musicologue orthodoxe) quête de créer une musique qui “sonne faux” (sic), ils ont devancé de quelques années une certaine pop lo-fi contemporaine.

The Chap ont ainsi engendré un contingent de fans tombés sous le charme de ce gang si précis et si élaboré dans ses compositions sur disque, et qui peut tout à la fois plonger en scène dans le rock’n’roll le plus teenage et le plus immédiat qui soit. Ainsi auréolé d’une réputation de groupe live sauvage et excitant, et après deux opus fondateurs (The Horse et Ham), The Chap a enregistré Mega Breakfast, un troisième album chargé d’hymnes potentiels qui n’ont pas eu le succès commercial qu’ils méritaient. L’album suivant, Well Done Europe (paru en mai 2010 - Lo Recordings/ La Baleine), exprime plus que jamais une profonde passion pour la culture pop et un certain surréalisme.

Les compositions “addictives” de ces Chap-là portent en outre une observation malicieuse de la société. The Chap : un groupe paradoxal, à la fois harmonieux et tordu, pop et sauvage, poivre et miel.

avec

  • Keith Duncan (batterie, voix, claviers),
  • Panos Ghikas (basse, voix, guitare, violon, ordinateur, claviers),
  • Claire Hope (claviers, voix, melodica) ou Berit Immig (claviers, voix),
  • Johannes Von Weizsäcker (guitare, voix, violoncelle, ordinateur, claviers)

the chap , un groupe pop bigarré

19/03/2011 22:30

James Chance & les Contorsions

Accompagné depuis 2004 de ses Contorsions reformés, rescapé à peine assagi de la no wave new-yorkaise à la charnière des 70’s et des années 80, l’intraitable James Chance donne à nouveau des concerts explosifs : clavier maltraité, sax écorché et vociférations façon James Brown blanc, la pompadour toujours impeccable. James La Chance is back !

Après une traversée du désert de près de deux décennies, ce retour scénique de l’icône du no wave coïncide avec la réédition bienvenue de l’essentiel de sa discographie. Les deux premiers albums, Buy par James Chance & The Contorsions 
et Off White par James White and the Blacks, datent de la même année 1979. Deux disques mal embouchés, voire franchement nihilistes, grinçants et sexuels (Stained Sheets, Bedroom athlete)… Bref, typiquement new-yorkais de ces années post punk. L’homme Blanc y joue du saxo comme il chante : avec une totale absence de considération pour le beau et le bon goût, nerveusement. Une attitude punk qui cohabite pourtant avec une authentique sensibilité musicale héritée du jazz (surtout du free, certes, mais pas seulement) et qui lorgne avec gourmandise vers un funk crispé.

Aujourd’hui, le vilain de la no-wave porte encore beau, avec
sa chemise à jabots et sa veste lamée or. Derrière lui, trois musiciens
costauds, des Rennais, qui font sonner impeccablement le groove
atypique du Brown blanc. S’il ne saute plus dans le public en plein
morceau, s’il ne se lance plus dans de longues improvisations au saxophone, Chance est toujours un agité charismatique, pas vraiment du genre 100% bio. Il a ce son (ce cri) assez incroyable, et puis cette voix écorchée, tranchante, intacte. Des hymnes comme Design To Kill ou Contort Yourself en VO, entrecoupés des extraits d’un nouvel album fantômatique, démontrent que notre James a de l’adrénaline en réserve. Au final, face à ce retour du Diable Vauvert, on a tout simplement le sentiment rare de voir passer un phénomène. 
La mode du revival a déjà vampirisé les années 80. Il ne restait plus qu’à honorer la no wave, un des courants les plus dignes et les plus météoriques de cette époque tourmentée.

Son représentant le plus illustre s’appelle toujours James White, ou plutôt Chance, pourvoyeur de fièvre blanche.

avec:

  • James Chance (voix, sax, claviers),
  • Alex Tual (batterie),
  • Pierre Fablet (guitare),
  • Jacques Auvergne (basse)

James Chance au saxo

photo .A. Cerdan